Publié initialement sur mon tumblr.
Dessin par Drew Winchester
Je venais de céder à la Playstation 3 en 2007 (après des années de boycott de pro-Sega) et je commençais à rêver des futurs jeux Square Enix sur ma console. Alors que je découvrais la série Final Fantasy avec la rétrocompatibilité (Final Fantasy XII déjà, puis Final Fantasy X, l’incroyable Final Fantasy IX, Final Fantasy VII), j’attendais le futur de la saga : Final Fantasy XIII et Final Fantasy Versus XIII. Dix ans après, j’ai platiné Final Fantasy XV.
Publié à l'origine par ulric-nyx
J’ai aimé ce voyage en terre d’Eos dans Final Fantasy XV. Il y a dix ans, j’achetais tous les blockbusters sur console et je finissais une vingtaine de jeux par an. J’actualisais gameblog, N4G et compagnie cinq fois par jour tout en supportant la presse jeux vidéo autant que possible. Aujourd’hui, j’ai des difficultés à rester éveillé pour finir plus de cinq ou six jeux par an. Merci Telltales, tu m’aides à atteindre ce quota. Et j’ai passé plus de cent heures en compagnie de Noctis, Prompto, Gladio et Ignis.
Publié à l'origine par sheikah
Quand j’écoute les musiques de Yoko Shinomura, je reste marqué par les moments parcourus. Quand j’écoute Hellfire, je me rappelle d’un moment épique et génialement rythmé de l’aventure. Puissant, violent, épique et finalement très doux, ce morceau m’anime d’autant plus que j’ai les souvenirs d’un passage fantastique après des dizaines d’heures d’aventures inoubliables.
Publié à l'origine par argentuums
Je ne suis pas aveugle, je n’ignore pas les défauts de Final Fantasy XV. Surtout les combats : palpitants pour les moments scénaristiques, ils deviennent inintéressants quand on recherche un peu de challenge et des combats à haut-niveau. Il suffit d’enchainer les potions, voir d’attendre un coup de pouce d’une invocation et on est à des centaines de lieux de la technicité des combats de la série Kingdom Hearts, aussi en temps réel. Cependant, scénaristiquement, on est loin des critiques effectuées par quelques sites sur des incohérences du scénario : l’histoire n’est plus racontée seulement par de longues cinématiques mais est narrée aussi à travers de différents éléments dans la progression du jeu. On y assiste le plus souvent à travers le point de vue de Noctis, avec un peu de triche de temps en temps. Gamekult a critiqué des trous dans le scénario dans son test avant de voir ses rédacteurs avouer deux mois après être passés à coté de différents éléments narrant ces passages et le destin de plusieurs personnages. Super.
Publié à l'origine par feather-pauldrons
Je ne suis pas toujours fan non plus de ce rapport à la chasse qu’on a dans ce monde ouvert aussi “réaliste”. Ce qui passait dans les précédents jeux ,avec les créatures sauvages qui nous attaquaient, passe plus mal ici où on se retrouve souvent à dézinguer tout ce qui bouge. “C’est vivant donc ça peut se défoncer” en quelque sorte. C’est idiot, c’est le RPG qui est comme ça depuis la nuit des temps. Mais entre le temps réel et l’univers ouvert, il y a des fois un petit malaise qui se crée. Au moins, on garde la viande pour agrandir le menu du soir au camping: c’est toujours ça. Et je ne parle même pas de l’horrible arène d’Altissia…
Publié à l'origine par ffxv-fics
On est finalement loin du niveau qualitatif de Final Fantasy XIII : le jeu n’est pas toujours beau, le scénario est light et ne dispose pas de nombreux niveaux de lecture, les décors ne sont pas d’une créativité folle. Je n’ai pas forcément retrouvé l’intensité qu’on a dans le XIII lors de l’arrivée à Oerba, passé les cimes enneigées, ou l’émerveillement des plaines de Pulse avec l’énorme titan se baladant en arrière plan.
Final Fantasy XV a aussi les stigmates des jeux de Hajime Tabata (Crisis Core: Final Fantasy VII, Parasite Eve The 3rd Birthday, Final Fantasy : Type-0) pour le meilleur et le pire : c’est assez frustrant de retrouver des redondances dans son oeuvre.
Publié à l'origine par thefantasyhasnolimits
Mais peu importe, le plaisir que m’a donné Final Fantasy XV a été inégalé ces dernières années. Le jeu m’a même apporté bien plus que de bons moments, il rentre dans mon panthéon des œuvres qui m’ont marquées. Je suis fier d’avoir aidé Noctis vers sa destinée, j’ai été heureux de partager tant de moments de sa vie. Des courses de chocobos au voyage en train, des explorations des kilomètres sous terre jusqu’aux rues labyrinthiques d’Altissia : il y a la diversité des situations rencontrées et le temps qui s’y écoule avec toujours ce quatuor de personnages qu’on est forcé à connaître. Pas possible de virer Hope de l’équipe pour placer Fang, non : comme Noctis, on est coincé avec ces trois personnalités. Mention pour Prompto qui est vraiment un chouette pote. Et finalement, dans cette aventure relativement courte en ligne droite : tout compte. Tout joue un rôle émotionnel plus ou moins important. Chaque errance, chaque ligne de dialogue, chaque chasse, chaque rencontre participe à construire cet univers vu à travers les yeux de Noctis. Et j’apprécie d’autant plus que cette narration ne s’attarde pas des heures durant sur les motivations des méchants, qui parlent comme des méchants et font des trucs de méchants que nous assènent de nombreux jeux, films et séries : je me fous d’eux la plupart du temps.
Et les quêtes secondaires. C’est vrai que la défense des flageolets d’horribles monstres ne parait pas vraiment très épique, mais j’aime autant cette légèreté qui est assez cohérente dans l’univers du jeu (une cargaison bloquée par un monstre) plutôt que de se retrouver tous les cinq minutes face à une apocalypse imminente comme dans un Dragon Age. J’aime cette exposition de l’aventure principale restant centrale à travers le jeu et le reste mis en exposition. Bien sûr, elles auraient pu être un peu plus informatives sur l'univers que de simples virées arcades : mais encore une fois, je saisis le parti pris de Final Fantasy XV qui n’est pas de faire bouffer de la narration encyclopédique au moindre tournant se contentant de balader le joueur dans son écosystème. Surtout après une saga XIII ou même un Type-0 qui peuvent traumatiser par le poids de leur univers et leurs règles…
Mais voilà : une quête demande de chercher des grenouilles autour de certains lieux. C’est super chiant hein ? Retrouver de petites grenouilles dans un univers immense. Ben pas forcément. J’ai pris du plaisir à arrêter de courir, à marcher, à observer chaque détail de l’environnement avec la musique de Yoko Shinomura qui se déclenchait de temps en temps. Je n’aurais pas aimé que toutes les quêtes ressemblent à celle-là, mais une ou deux fois dans le jeu c’était plutôt agréable.
Publié à l'origine par valorousentity
Final Fantasy XV n’a rien de parfait, c’est sûr. Mais c’est une belle oeuvre qui m’a profondément touchée et dont je réécoute les musiques avec beaucoup d’émotions. Il me tarde d’y retourner encore et encore au fil des différents DLC à venir. Un événement au cours de l’aventure et le final me laissent le souffle coupé. La fin, les mots prononcés (avec encore une fois beaucoup de réussite des doubleurs français), la dernière image, ces dernières musiques : avec une étonnante simplicité (pas de big bang cette fois-ci), l’équipe de Square Enix a fait des merveilles. J’aime beaucoup Final Fantasy XV. Du début à la fin.
Publié à l'origine par andyacklesspn
Fabula Nova Crystallis était une importante aventure.